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Sécheresse

Deux tiers des nappes présentent un niveau inférieur à la normale

Publié le lundi 16 mai 2011 - 17h11

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« Pour le seul mois d'avril, les précipitations n'ont atteint que 29 % des normales », indique le ministère de l'Ecologie dans un communiqué paru lundi à l'issue de la Commission de suivi hydrologique.

 

Le déficit dépasse même 75 % de la Somme à l'est de la Bretagne et au Bassin parisien, de la Vendée à la Gironde jusqu'au nord des Alpes, sur le littoral des Bouches-du-Rhône au Var, en Bourgogne, en Champagne et au sud de l'Alsace.

 

« Ce quatrième mois consécutif à pluviométrie déficitaire affecte gravement les ressources en eau », déplore le ministère de l'Ecologie. Couplé aux fortes chaleurs, ce déficit hydrique fait que les sols superficiels sont extrêmement secs pour une fin de mois d'avril sur la majeure partie du pays.

 

La moitié nord de la France connaît même des niveaux de sécheresse des sols jamais atteints à la fin d'avril au cours des cinquante dernières années. Les déficits quasi généralisés sont particulièrement sensibles des plaines du Sud-Ouest à la Bretagne et au Nord-Est.

 

« Nous sommes dans une situation de sécheresse printanière assez exceptionnelle », a confirmé Michèle Blanchard, ingénieure à la division de la climatologie de Météo-France, à l'issue de la Commission de suivi hydrologique.

 

Par ailleurs, selon un bilan du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) au 1er mai, 68 % des nappes phréatiques présentent des niveaux inférieurs à la normale. Ce chiffre était de 58 % en avril. C'est le cas sur la plus grande partie du Bassin parisien et dans le Sud-Ouest, notamment pour la nappe de la Beauce, du Bas-Dauphiné, du Champigny en Ile-de-France ou du bassin de la Garonne.

 

« Cette situation est le résultat de plusieurs années de déficit pluviométrique », relate le ministère de l'Ecologie. « On a deux mois d'avance sur la décroissance des nappes », précise Ariane Blum, hydrogéologue au service de l'eau du BRGM.

 

Les secteurs du sud de l'Alsace (Haut-Rhin) et du sud et du sud-est du pays (Languedoc-Roussillon et Provence) présentent des niveaux plus favorables.

 

 

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I.E.


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