Face à la sécheresse qui sévit, en particulier dans le Grand Ouest, la Confédération paysanne a demandé au ministre de l'Agriculture de « prendre ses responsabilités » et d'organiser une table ronde sur le sujet, notamment avec les banquiers, mercredi, dans un communiqué.
Par « prendre ses responsabilités », le syndicat entend deux choses. D'abord « que le ministre fasse en sorte que le maïs fourrage puisse bénéficier à titre dérogatoire du fonds des calamités agricoles, détaille Philippe Collin, le porte-parole du syndicat. Il relève aujourd'hui de l'assurance privée. »
La Confédération paysanne souhaite aussi que les pouvoirs publics mettent en place une aide au transport des fourrages vers les zones qui en ont besoin. « Les éleveurs sont déjà victimes d'une crise, poursuit-il. Ce n'est pas la peine d'ajouter à la facture de fourrage, les coûts de transport. »
« Voilà un mois que nous alertons le ministère au sujet de la sécheresse et des incidents climatiques, reprend Philippe Collin. Mais on nous dit non pour l'instant. C'est une vision très ministérielle du problème, car sur le terrain, certains ont déjà contracté des prêts court terme en attendant les aides Pac. »
C'est pourquoi le syndicat souhaite aussi que le ministre réunisse autour de la table les banquiers qui « doivent faire des propositions concrètes pour faire face à cette situation particulièrement difficile, qui les enrichit aujourd'hui ».
LES BANQUIERS TIRENT LA COUVERTURE
mercredi 11 août 2010 - 22h59
On sait que les banquiers sont des gens d'affaire, les paysans le sont beaucoup moins c'est ce qui les a toujours tués...On sait si les banquiers avancent des propositions, ce sera l'etat qui paiera la différence donc le contribuable, jamais le banquier...