Lors d'une table ronde organisée mercredi à l'occasion des journées maïs à Grenoble, la FNPSMS (Fédération nationale de la production de semences de maïs et de sorgho) a estimé que les perspectives à moyen terme pour les semences de maïs « made in France », exportées à 50 %, sont très bonnes.
L'interprofession chiffre ainsi entre 3.000 et 6.000 ha, la hausse possible des surfaces de maïs semences en France d'ici cinq ans, grâce notamment à la progression des débouchés dans l'UE à 27.
Le développement du biogaz pourrait par exemple faire augmenter les surfaces de maïs fourrage, entre 350.000 et 600.000 ha, sur les 14 millions d'hectares cultivés actuellement dans l'UE à 27.
Les investissements croissants en agriculture des pays de l'Europe de l'Est et les Balkans permettent aussi d'espérer des parts de marché dans ces zones qui ont cultivé en 2011, 9 Mha de maïs.
Le programme français de production de semences pourrait ainsi s'établir d'ici 5 ans à 55.000-58.000 ha, avec ses variations annuelles d'ajustement aux stocks, contre 52.000 ha en moyenne aujourd'hui.
Un palier devrait toutefois être atteint en terme de croissance du marché, puisque les outils industriels à l'Est vont monter en puissance. « Pour aller sur ces nouveaux marchés, il va falloir s'organiser et bénéficier de tous les facteurs de production que sont l'eau, les produits phytosanitaires etc » a alerté Joël Arnaud, président de la FNPSMS.
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