« L'interdiction des néonicotinoïdes en traitement de semences nous a obligés à nous retrousser les manches », a expliqué Jean-Pierre Despeghel, responsable de la section des oléagineux pour l'Europe chez Monsanto. Lors de la conférence sur « Les semences : une pépite française » organisée le 24 juin 2015 par Saf agr'iDées, il a donc présenté le projet Varialt qui réunit différents sélectionneurs membres de l'UFS, dont Monsanto, et l'Inra de Rennes. Avec un budget de près de 600.000 euros, le but est notamment d'identifier des sources de résistance à l'altise d'hiver.
Résistance à la sécheresse en maïs, résistance à l'égrenage en colza, meilleure efficience de l'azote en colza sont d'autres pistes travaillées par le sélectionneur. Plus globalement, « le projet agroécologique du ministre de l'Agriculture nous met une pression supplémentaire », a-t-il ajouté.
Pour faire face à cet enjeu, les membres de Saf agr'iDées espèrent que « le secteur semencier disposera de tous les moyens technologiques et réglementaires ». Beaucoup d'acteurs de cette filière regrettent notamment l'absence de biotechnologies en France. Pour autant, l'innovation technologique est « exceptionnellement présente dans ce secteur, avec une part de la R&D du même ordre que dans le domaine pharmaceutique », précise Marie-Cécile Damave-Hénard, responsable des innovations et marchés à Saf agr'iDées.
Recherche publique et/ou privée, production par de nombreux acteurs, exportations de premier rang mondial... la filière française des semences constitue réellement une pépite aux multiples facettes », précise-t-elle.
ecolo
mercredi 24 juin 2015 - 23h25
va falloir convaincre nos "amis" ecolos pour qui tout bon chercheur est un chercheur mort ...ben oui faut laisser faire la nature ..; .surtout que le seul nom de monsanto leur donne des boutons ...