« Toutes les politiques communes, y compris la politique agricole commune et la politique de cohésion, devront appuyer la stratégie » européenne pour l'emploi et la croissance en 2020, est-il inscrit dans les conclusions du Conseil des chefs d'Etat et de gouvernement du 25 et 26 mars 2010.
« Un secteur agricole viable, productif et compétitif apportera une contribution importante à la nouvelle stratégie, compte tenu du potentiel de croissance et d'emploi que possèdent les zones rurales, tout en assurant des conditions de concurrence loyales », ajoutent ces conclusions.
Le Conseil européen souligne aussi « qu'il importe de promouvoir la cohésion économique, sociale et territoriale ainsi que de mettre en place des infrastructures afin de contribuer à la réussite de la nouvelle stratégie ».
Ces quelques phrases ont été défendues, entre autres, par la France et par l'Espagne, qui préside l'UE, avec le soutien de quelques Etats membres, l'Irlande et la Pologne notamment, alors que l'agriculture n'était pratiquement pas mentionnée dans les propositions de la Commission.
« Je ne pouvais pas concevoir que l’on ait un agenda pour 2020 ignorant l’agriculture », a déclaré Nicolas Sarkozy.
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