La France a été le premier bénéficiaire du budget européen, et de la Pac, en 2006, selon les chiffres publiés lundi par Bruxelles.
Sur les 106,6 milliards d'euros (Md€) dépensés par l'UE en 2006, la France a perçu 13,5 Md€, devant l'Espagne (12,9 Md€), l'Allemagne (12,2 Md€), l'Italie (10,9 Md€) et le Royaume-Uni (8,3 Md€; hormis la correction britannique qui était de 5,2 Md€ en 2006). La part des dix nouveaux Etats membres a presque doublé par rapport à l'année de l'adhésion (2004) et s'est établie à 11,5 milliards d'euros, soit près de 12% des dépenses totales dans l'UE à vingt-cinq.
L'agriculture a représenté des dépenses de 49,8 Md€ en 2006, pour les aides directes, les soutiens aux marchés et le développement rural (7,7 Md€). La France a été le principal bénéficiaire dans ce secteur (10,1 milliards d'euros, dont 1,18 milliard pour le développement rural), devant l'Espagne (6,7 Md€) et l'Allemagne (6,6 Md€), l'Italie (5,5 Md€) et le Royaume-Uni (4,3 Md€).
Sur l'ensemble des sept années de la période financière 2000-2006, l'Espagne a été le premier bénéficiaire de l'ensemble des fonds de l'UE (99,5 Md€ pendant cette période), suivie par la France (89,6 Md€) et l'Allemagne (79,1 Md€).
En 2006, les contributions nationales au budget de l'UE ont atteint un total de 87,3 Md€. Les principaux contributeurs n'ont pas changé: l'Allemagne (20,1% du total de l'UE), la France (17,6%), l'Italie (13,7%), le Royaume-Uni (11,3%, après correction), et l'Espagne (9,9%).
Les autres recettes provenaient des ressources propres traditionnelles (droits de douane, droits agricoles et cotisations concernant le sucre), de l'excédent de 2005 et d'autres sources.
«En termes relatifs, le budget de l'Union européenne, comparé à la richesse de celle-ci, a connu une diminution l'année dernière et représentait 0,93% du revenu national brut de l'UE, contre 0,97% en 2005», indique également la Commission .