accueil  Accueil / Actualités / Viande de cheval : deux ex-dirigeants de Spanghero déférés au parquet de Paris

Viande de cheval

Deux ex-dirigeants de Spanghero déférés au parquet de Paris

Publié le vendredi 13 septembre 2013 - 15h21

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Deux ex-dirigeants de l'ex-entreprise Spanghero de Castelnaudary (Aude), en garde à vue depuis lundi dans l'enquête sur le scandale de la viande de cheval vendue pour du bœuf, ont été déférés vendredi au parquet de Paris, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.

 

Les deux hommes, transférés jeudi de Carcassonne à Paris, seront présentés dans la journée à deux juges d'instruction au pôle santé publique du tribunal de grande instance (TGI) de Paris, qui pourraient les mettre en examen.

 

L'information judiciaire dont ils sont saisis est ouverte pour « tromperie simple et tromperie aggravée, faux et usage de faux ».

 

Six autres personnes avaient été interpellées mardi dans la même enquête. Elles ont cependant été relâchées mercredi soir sans être inquiétées.

 

Une seule fait encore partie du personnel de la société, rebaptisée La Lauragaise, mais elle est sur le départ, souligne la nouvelle direction de l'entreprise.

 

Les gendarmes, opérant sur commission rogatoire des juges parisiens, les ont entendues sur le rôle que la société Spanghero et ses dirigeants ont joué dans un scandale aux ramifications européennes.

 

L'affaire, partie en février de Grande-Bretagne et d'Irlande, a mis en lumière certains agissements de l'industrie agroalimentaire et l'opacité de ses circuits d'approvisionnement. Elle a provoqué la défiance des consommateurs et une diminution considérable de la consommation de produits surgelés.

 

Le gouvernement a ouvertement accusé Spanghero d'avoir trompé ses clients en revendant sciemment pour du bœuf de la viande de cheval, qui avait ensuite servi à la préparation de millions de plats cuisinés, comme des lasagnes, pour des marques comme Findus ou la grande distribution.

 

La société, avec 360 salariés avant l'affaire, ne s'en est jamais vraiment remise et a craint pour sa survie.

 

Mise en liquidation judiciaire, elle a été reprise par un de ses fondateurs, Laurent Spanghero, et deux partenaires. Ils se sont engagés à sauvegarder 90 emplois pendant au moins deux ans.

 


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK