La consommation globale de viande a diminué en 2011, la progression de la volaille ne compensant pas le repli des autres viandes.
« La consommation de viande fléchit en 2011, après une année 2010 de reprise. Le contexte économique lui est défavorable », résume le service de la statistique du ministère de l'agriculture dans une nouvelle publication Agreste (1).
La consommation des viandes de boucherie se contracte de 2 % pour revenir à 3,72 millions de tonnes équivalent carcasses (Mtec). La viande bovine recule moins sévèrement (-1,5 %, à 1,61 Mtec) que la viande ovine-caprine (-2,8 %, à 0,194 Mtec). La viande de veau a été moins demandée (-5 %), alors qu'elle est la plus chère (14,76 €/kg en moyenne).
La viande porcine (1,88 Mtec) se replie de 2 % mais reste la viande la plus consommée, devant la volaille (1,63 Mtec, +1,7 %). Le poulet (+2,3 %), la dinde (+0,1 %) et le canard (+2,7 %) progressent. Le lapin recule fortement en 2011 (- 7 %), après une bonne progression (+5 %) en 2010.
En viandes bovine et porcine, le dynamisme des exportations françaises est venu concurrencer la consommation intérieure. Même chose en volaille, à ceci près que les importations (+7 %) ont pris le relais. Les importations de poulet représentent 40 % de la consommation française.
_____
(1) Agreste Conjoncture, Consommation, mars 2012.
quand l'offre ne correspond pas à la demande
jeudi 15 mars 2012 - 08h07
Opter pour une augmentation systématique des prix était un pari risqué pour la viande bovine. Pour la viande de porc le problème majeur est de tomber sur des morceaux ayant une forte odeur, avec un goût extrêmement désagréable, correspondant à l'odeur sexuelle de la viande de porc mâle entier. C'est de plus en plus fréquent.