accueil  Accueil / Actualités / Vins du Tricastin : l'appellation devrait pouvoir changer son nom qui évoque le nucléaire (Inao)

Vins du Tricastin

L'appellation devrait pouvoir changer son nom qui évoque le nucléaire (Inao)

Publié le mercredi 09 juin 2010 - 17h45

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Handicapés par la notoriété de la centrale nucléaire voisine, les vignerons du Tricastin ont obtenu mercredi l'autorisation de rebaptiser leur appellation « Grignan-Les Adhémar », a-t-on appris auprès de l'Institut national des appellations d'origine (Inao).

 

La cinquantaine de professionnels du vin composant le comité national viticole de l'Inao a « émis un avis favorable » sur cette demande déposée il y a presque deux ans, principale étape vers le changement de nom de l'appellation drômoise, a précisé une porte-parole de l'Institut.

 

La nouvelle appellation d'origine contrôlée (AOC) fera pendant deux mois l'objet d'une « procédure nationale d'opposition », destinée à recueillir d'éventuelles contestations, avant d'être homologuée par un décret du ministre de l'Agriculture.

 

« Je suis soulagé et très satisfait. Les vignerons avaient besoin de se débarrasser de cette image qui leur collait injustement à la peau. Le boulet est enfin coupé, ça va débloquer la situation », s'est réjoui le président de l'appellation, le viticulteur Henri Bour.

 

Il espère que le nouveau nom, tiré de la commune drômoise de Grignan (où résidait la marquise de Sévigné) et de la famille noble régnant sur la région au XIIsiècle, entre en vigueur « dès la récolte de 2010 » pour les six vins concernés (rouge, blanc et rosé, répartis en primeurs et vins de garde).

 

L'Inao a souligné de son côté qu'il s'agissait d'une décision « exceptionnelle, qui n'a pas la vocation de devenir une doctrine », loin des changements limités admis pour les AOC « Côtes du Lubéron » ou « Côtes du Ventoux » rebaptisées en « Lubéron » et « Ventoux ».

 

Les viticulteurs du Tricastin, qui bénéficiaient d'une AOC depuis 1973, cherchaient depuis des années à se démarquer du complexe nucléaire implanté à partir de 1974-75 dans trois communes voisines. Une série d'incidents sur ce site, à l'été de 2008, a précipité leur décision.

 

Malgré une série d'analyses démontrant l'absence de radioactivité suspecte dans le vignoble, l'appellation a perdu « 40 % de son volume en deux ans » et les arrachages de vignes ont atteint 600 hectares en quatre ans, laissant 2.100 hectares pour l'AOC, rappelle Henri Bour.

 


Mots-clés : , , ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK