La FNSEA et la Confédération française de l'aviculture (CFA), son association spécialisée en aviculture, ont adressé, le 13 juin 2012, un courrier conjoint au ministre de l'Agriculture. Ils considèrent que « l'élargissement du périmètre du portefeuille [du ministère, NDLR] à l'Agroalimentaire » lui « commande de réunir, dans les meilleurs délais, l'ensemble des acteurs concernés » par le dossier Doux.
Les deux organisations syndicales soulignent l'importance de « redonner une perspective en traçant la feuille de route pour les prochaines semaines ». Car, de l'avis général, les jours à venir seront déterminants pour la pérennité de l'activité.
Parmi les urgences, la FNSEA et la CFA insistent pour que l'approvisionnement des élevages en aliments et en énergie soit assuré financièrement. Elles demandent aussi le règlement « très rapidement aux éleveurs des arriérés de paiement, qui peuvent atteindre 100.000 euros, afin de permettre une stabilité de la production dans les prochains mois et ainsi préserver l'avenir ».
Dans le même temps, l'association des éleveurs de Bretagne fournisseurs du groupe Doux annonce avoir réuni, le 12 juin, « ses représentants désignés dans chaque département [...] pour faire le point sur les difficultés techniques et financières rencontrées par les éleveurs ». Les travaux ont aussi porté sur la rénovation des statuts de la structure.
« Les éleveurs de l'association, ainsi fédérés, pourront s'associer aux représentants des éleveurs des autres régions travaillant aussi avec le Groupe et peser tous ensemble dans les négociations. Les éleveurs du groupe en Bretagne seront informés en direct, d'ici à la fin de la semaine, des conditions d'adhésion à cette association, ainsi que de la date de l'assemblée générale qui élira le conseil d'administration », prévient l'association dans un communiqué de presse.