accueil  Accueil / Actualités / Volaille/Doux : manifestation de la CGT, l'ex-directeur général convoqué pour licenciement

Volaille/Doux

Manifestation de la CGT, l'ex-directeur général convoqué pour licenciement

Publié le lundi 11 juin 2012 - 18h18

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Des salariés du groupe volailler Doux ont manifesté, lundi dans le calme, devant le siège de l'entreprise pour « interpeller » la direction sur l'état de la société en redressement, alors que son ex-directeur général était convoqué pour son licenciement.

 

« Ce n'est pas un appel à la grève, c'est juste un rassemblement pour interpeller encore une fois M. Charles Doux (le PDG) sur l'état aujourd'hui du groupe Doux et, au-delà, de toute la filière avicole », a déclaré le délégué central syndical CGT, Raymond Gouiffès, au siège du groupe à Châteaulin (Finistère). Si Doux venait à cesser son activité, « on sait pertinemment que les grands groupes industriels brésiliens et américains profiteraient de l'occasion pour prendre le marché à l'exportation, ce qui détruirait toute la filière avicole », a souligné le syndicaliste.

 

L'ex-directeur général délégué, Guy Odri, mis sur la touche depuis plusieurs semaines et remplacé par le fils du PDG, Jean-Charles Doux, était convoqué, lundi matin, pour un entretien préalable de licenciement. « J'ai été brutalement écarté car j'ai refusé votre stratégie de démantèlement », a affirmé M. Odri dans une lettre à la direction, dont des extraits ont été publiés par Dimanche Ouest France. L'ancien directeur général affirme encore qu'il a été débarqué par la famille Doux « parce que je n'ai pas hésité à affirmer que, dans l'intérêt du groupe, il était nécessaire de renforcer les fonds propres et de solliciter de nouveaux actionnaires », ce qui aurait dilué le pouvoir des Doux.

 

Le 8 juin, le groupe volailler français Duc, coté en Bourse, a laissé entendre qu'une consolidation pourrait avoir lieu dans le secteur avicole français après les déboires de son concurrent Doux, évoquant « des actions de synergies » possibles « dans les mois à venir ».

 

Handicapé par une dette estimée à plus de 430 millions d'euros, le groupe familial Doux, connu pour sa marque « Père Dodu », a été placé en redressement judiciaire le 1er juin 2012, à sa demande. Il emploie 3.400 personnes en France, sans compter les emplois indirects, notamment chez ses 800 fournisseurs.

 

 

Lire également :

 


Mots-clés : , ,

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK