Une plainte contre X pour « gestion fautive » du groupe volailler Doux en grande difficulté financière va être déposée par les organisations syndicales, a-t-on appris auprès d'elles mardi.
« Comment le groupe en est arrivé là ? » a demandé la déléguée centrale syndicale de FO Nadine Hourmant.
La syndicaliste a expliqué qu'une plainte contre X pour « gestion fautive » est en préparation et devrait prochainement être déposée au tribunal correctionnel de Quimper, confirmant une information du Télégramme.
Par ailleurs, la CFDT, qui a examiné les dossiers de onze repreneurs, a indiqué que le montant des offres de reprise de l'entreprise finistérienne n'excédait pas les 40 millions.
« Les offres, c'est un dépeçage de Doux », a affirmé le délégué central syndical de la CFDT Jean-Luc Guillart, selon qui le groupe fait l'objet de propositions situées entre 35 et 40 millions d'euros alors qu'il est estimé par les syndicats à environ 450 millions d'euros.
« Près de 50 % du personnel serait licencié » sur les 3.400, selon lui. « Pour nous, c'est un pillage. Ils [les repreneurs potentiels, ndlr] taillent dans le vif », a-t-il déploré.
Un comité central d'entreprise (CCE) doit se tenir le 17 juillet et M. Guillart compte sur une amélioration des offres avant la date limite de dépôt au tribunal de commerce de Quimper, qui doit statuer le 23 juillet. Mais la décision sera sans doute mise en délibéré, selon le syndicaliste.
Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a défini vendredi deux critères pour la reprise : la reprise en une seule entité « sans dépeçage » et le maintien d'« un maximum » de sites et d'emplois.
Dans le même temps, le groupe Doux a annoncé la préparation d'un « plan de continuation » de l'activité, alors qu'onze offres de reprise ont déjà été présentées aux organisations syndicales.
Le groupe Doux (3.400 salariés), connu notamment pour sa marque Père Dodu, ploie sous une dette estimée à 430 millions d'euros. Ses difficultés financières ont conduit son PDG Charles Doux à le déclarer en cessation de paiement au début de juin 2012.
Présent des produits frais et congelés aux produits élaborés, le groupe est détenu à 80 % par la famille Doux et à 20 % par la banque BNP Paribas.
le pére dodu a été dévoré par la finance
mercredi 11 juillet 2012 - 13h31
a force de vouloir être trop gros voilà ce qui arrive on apelle cela de l'ingérance , abus de.... et j'en passe . Bien entendu s'il y a un repreneur il va surment pas garder l'effectif l'occasion est trop belle.