Dans un communiqué de presse diffusé ce mercredi 23 septembre 2015, la Confédération française de l'aviculture (CFA) réaffirme « les besoins de revalorisations des revenus des producteurs de volailles, d'œufs et de lapins. Les aviculteurs en ont assez d'attendre. Les revalorisations, c'est maintenant et même tout de suite. »
Le syndicat rappelle que ses sections régionales ont, « tout au long de l'été, [...] expliqué à leurs partenaires de l'aval les raisons de leurs demandes. Mais à ce jour, aucune réponse favorable ne leur est apportée. » La CFA demande à ses sections de « réaffirmer les demandes des producteurs auprès des partenaires de l'aval, de la grande distribution et de la restauration collective ».
Une filiére de plus qui revendique pour rien.
mardi 06 octobre 2015 - 11h04
La CFA demande une revalorisation des prix,qu'elle sait impossible dans le contexte actuelle. Autrefois un syndicat pouvait discuter, négocier, et user de moyens de pressions qu'il n'a plus. Pourquoi se servir de méthodes du passé qui ne marchent plus et donner de faux espoirs à beaucoup de monde. Formuler une demande ne sert donc plus à rien de nos jours. Les éleveurs doivent étre conscients qu'ils n'ont le choix que d'attendre le bon vouloir de ceux qui ont le pouvoir et seulement lorsque ces messieurs sont décidés de daigner accorder une toute petite augmentation en argent, afin que tous les producteurs ne disparaissent pas en méme temps, mais surtout qu'ils ne s'enrichissent pas trop.... Avec la mondialisation les éleveurs à un prix rémunérateur ne sont pas intéressant pour la distribution, sur le marché la transformation trouve facilement à bas prix tous les produits dont elle a besoin. C'est cela la réalité, sans nous ces gens s'en sortent très bien. Nos dirigeants ont compris qu'il ne fallait pas répondre favorablement à une de nos demande et encore moins sous la pression de la rue. Le simple fait d'accorder une augmentation incite six mois aprés à se retrouver à nouveau dans la méme situation, avec de nouvelles demandes de revalorisation. En ne donnant rien cela n'encourage pas à réclamer à nouveau. La formule est simple mais efficace, on ne céde pas à la pression de la rue. Mais alors que faire pour aboutir dans nos revendications? Devons nous continuer d'attendre sagement, notre disparition programmé?