Publié le mercredi 29 mai 2013 - 18h32
Sur le marché du pois standard en ancienne récolte (2012), « l'activité se limite à quelques achats sur mai/juin par les consommateurs habituels », indique l'Unip dans sa note aux opérateurs du 24 mai.
« Malgré la cherté persistante des prix du tourteau de soja sur le rapproché, la plupart des fabricants d'aliments du bétail ne manifestent guère d'intérêt pour le pois car la fin de campagne approche (ils sont peu disposés à introduire une nouvelle matière première dans leurs formules) et parce que les offres en pois sont peu nombreuses. »
L'écart « pois-blé » s'accroît
Les prix du pois standard ont peu évolué durant le mois de mai, pour se situer autour de 255 €/t (position acheteur) et 260 €/t (position vendeur) pour du départ Eure-et-Loir sur mai/juin. L'écart entre le pois et le blé fourrager rendu centre Bretagne s'est toutefois accentué, passant de 46 €/t à la fin avril à 50 €/t à la fin mai, constate l'indicateur Unip. L'écart entre le pois et le blé Euronext a lui aussi progressé, passant, en l'espace d'un mois, de 49 €/t à 55 €/t (échéance novembre 2013).
Entre le 22 mai et le 29 mai, un courtier note un léger renchérissement du pois sur les principales places de cotation. Le FOB Creil passe ainsi de 265 €/t à 269-270 €/t, le rendu centre Bretagne de 275-280 €/t à 280-282 €/t.
En nouvelle récolte (2013), la demande de pois « est présente mais les transactions restent épisodiques, faute de vendeurs, toujours sur la réserve », commente l'Unip.
Concernant la féverole récolte 2012, « quelques petits lots stockés à la ferme sont sortis et les prix proposés sont très variables, jusqu'à 350 €/t rendu Rouen », observe l'Unip.
Des cultures en bon état globalement
« Globalement, les cultures de pois et féveroles sont en retard d'une à deux semaines par rapport à une année normale », renseigne l'Unip dans sa note aux opérateurs.
Au 24 mai, l'état des cultures de protéagineux apparaît « correct dans l'ensemble, même pour les semis les plus tardifs du nord de la France, et l'état sanitaire est satisfaisant. Les excès d'eau dans certains secteurs sont malgré tout préoccupants et peuvent avoir entamé le potentiel de certaines parcelles ».
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