Publié le mercredi 13 mars 2013 - 18h59
Lors du conseil spécialisé du 13 mars 2013, Michel Ferret, chef du service des marchés de FranceAgriMer, a dressé un bilan de la campagne européenne de commercialisation de céréales, indiquant que les exportations de blé étaient en forte hausse par rapport à la campagne précédente.
Avec 20 millions de tonnes (Mt), toutes céréales confondues, engagées à l'exportation, après huit mois de campagne, le volume des certificats est nettement au-dessus de la moyenne décennale, qui ressort à 14,9 Mt. En cumul sur les quatre dernières semaines (du 12 février au 5 mars), la Commission européenne a délivré des autorisations d'exportation pour 1,6 Mt de blé tendre, 104.000 t de blé dur, 332.000 t d'orge et 105.000 t de maïs.
Les attributions de certificats à l'exportation de blé délivrés par la Commission sont proches des records. En effet, les engagements de l'Union européenne en blé tendre s'élevaient au 5 mars à 13,7 Mt, dépassant largement les 12,5 Mt de la campagne 2011-12 et proches des engagements records de 2010-11 (14 Mt). Le volume est également bien supérieur à la moyenne décennale, évaluée à 9,45 Mt. Dans son bilan du mois de février, la Commission européenne prévoyait un niveau d'exportation de 14,9 Mt. « Il est fort probable que l'on dépasse ce chiffre », a indiqué Michel Ferret.
Les souscriptions de certificats à l'importation, toutes céréales confondues, atteignent 12,4 Mt au 5 mars. Il s'agit du deuxième plus important volume depuis dix ans à la même période après celui de 2007-08 (19,2 Mt). Ce résultat est en grande partie tiré par les tirages de maïs qui continuent d'être opérés à un rythme soutenu. Le cumul au 5 mars est de plus de 8 Mt , soit près du double de la moyenne décennale (4,1 Mt)
Au niveau français, 7 Mt étaient déjà exportées à destination des pays tiers au 8 mars. « Nous restons optimistes pour dépasser les 10 Mt, loin des 8,5 Mt de la campagne précédente, a déclaré le spécialiste. Cependant, les parts de marché de la France par rapport à ces concurrents du reste de l'UE seraient en légère baisse en raison du dynamisme de la Roumanie et des pays baltes. »
Fabien Vandewalle
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