accueil  Accueil / Cultures / Actualités / Céréales : la moisson s'annonce « correcte et précoce » (FranceAgriMer)
Actualités

Céréales

La moisson s'annonce « correcte et précoce » (FranceAgriMer)

Publié le jeudi 12 juin 2014 - 18h16

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

La récolte de céréales française pour la campagne 2014-15 s'annonce « correcte et précoce » mais avec d'importants contrastes entre les régions, d'après les estimations du conseil spécialisé des céréales de FranceAgriMer.

 

« Les céréales d'hiver sont en avance par rapport à la moyenne des trois dernières années, de six jours pour le blé tendre et même de huit jours pour l'orge, notamment dans la partie Nord-Est et Nord », précise Maggy Muckensturm, chef de projet Céré'Obs chez FranceAgriMer. « Le potentiel de production est stable et on s'attend à un potentiel « correct » globalement, précise Maggy Muckensturm. Cependant la situation est quand même contrastée dans les différentes régions géographiques. Dans l'est de la France et notamment en Bourgogne, un épisode de sécheresse lors du week-end de la Pentecôte a provoqué une baisse de potentiel. De plus, dans l'ensemble de la zone est, « on craint des conditions stressantes et un déficit hydrique alors que l'absence de gel cet hiver a déjà causé des problèmes d'enracinement des cultures ». A l'ouest, on craint au contraire un excès d'humidité !  

 

« Mais aujourd'hui, dans les régions qui vont bien, on a plutôt une chance de faire mieux que la moyenne mais ça peut encore changer », a noté Rémi Haquin, président du conseil spécialisé dans les céréales de FranceAgriMer.

 

Par ailleurs, les pressions importantes qu'on connues les cultures, notamment de la rouille jaune et de la fusariose sur le blé tendre et le blé dur, ont provoqué un « renforcement de l'utilisation des fongicides sur les exploitations afin de sauver les rendements et les teneurs en protéines ». Les préoccupations de résurgence de la rouille jaune ne sont pas totalement levées et ce champignon pourrait être très dommageable si on se retrouve dans des conditions de fortes pluies dans les prochaines semaines, a prévenu Rémi Haquin. « Globalement, c'est une année à anomalies : il n'y a pas eu d'hiver et les conditions ont été humides », conclut le président du conseil.

 

Les deux responsables de FranceAgriMer ont convenu qu'il était « encore trop tôt » pour évaluer les dégâts causés par les orages de grêle du week-end dernier : d'une parcelle à l'autre, cela peut aller de 5 à 95 % de destructions.

 

Claire Faure

Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :



SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK