Publié le lundi 30 juin 2014 - 17h30
© F.Melix/GFA
Dans un rapport sur l'utilisation des eaux usées pour l'irrigation publié le 27 juin 2014, le Commissariat général au développement durable (CCGD) fait un bilan sur cette pratique.
S'il précise que la réglementation permet la réutilisation après traitement des eaux usées pour l'irrigation des cultures, il constate également que cette possibilité est peu mise en œuvre.
Diverses raisons expliquent ce constat :
- La France est peu confrontée à des situations de rareté de la ressource en eau et, lorsque c'est le cas, cela reste local et ponctuel ;
- Le prix plus élevé des eaux traitées que celui de l'eau prélevée dans le milieu n'est pas incitatif.
Les Français sont réticents face à cette pratique de réutilisation et ne souhaitent pas payer la totalité du surcoût de l'eau traitée par rapport au prix de l'eau prélevée.
Pourtant, cette pratique est une solution pour augmenter l'offre en eau dans les zones critiques comme le font déjà plusieurs régions ou pays étrangers. L'exemple d'Israël, qui mutualise des coûts entre les différents usagers, pourrait être une piste pour anticiper la pénurie dans les zones concernées en France.
L'actualité récente sur les eaux usées a également montré que des bactéries multirésistantes étaient présentes dans ce milieu. Cet aspect a été abordé dans un article publié le 12 juin dernier sur notre site.
T.D.
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