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Arboriculteurs et apiculteurs rhodaniens pas assez en phase (enquête)

Publié le jeudi 17 novembre 2011 - 19h20

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Une enquête révèle le besoin d'une meilleure articulation des filières apicole et agricole pour développer la pollinisation extérieure des arbres fruitiers.

 

Selon une étude menée de mars à août 2011 (lire l'encadré), 60 % des arboriculteurs interrogés rencontrent, ou ont déjà rencontré, des problèmes de mauvaise pollinisation ou de surpollinisation.

 

De mauvaises pollinisations sont le plus souvent déplorées, « hormis en Haute-Savoie et en Savoie, et dans une moindre mesure dans le Rhône, où les exploitations ont été confrontées à des phénomènes de surpollinisation », précisent les auteurs. Près de la moitié des arboriculteurs interrogés recourent donc à des pollinisateurs extérieurs : abeilles essentiellement, ou bourdons.

 

De leur côté, les apiculteurs sont plutôt implantés dans le bassin de production fruitier Drôme-Isère-Ardèche, mais peu dans le bassin Rhône-Loire-Ain. Les producteurs de cerises, nombreux dans la Loire, pourraient donc se trouver dépourvus.

 

 

Cartographier les besoins

 

L'étude met en évidence le besoin d'une meilleure articulation des filières apicole et agricole. « Pour développer, professionnaliser et pérenniser la pollinisation extérieure, des échanges technico-économiques entre les filières fruitière et apicole sont fondamentaux », relève l'enquête. Les besoins des arboriculteurs doivent être recensés et cartographiés.

 

Une étude est prévue dès 2012 dans le cadre du contrat régional d'objectif de filière. Le rapport coût/intérêt de la pollinisation extérieure doit aussi être calculé et amélioré. Le prix de la location des ruches est ainsi jugé trop élevé par certains arboriculteurs mais trop faible par des apiculteurs compte tenu des risques d'intoxication des abeilles.

 

 

60 arboriculteurs et 35 apiculteurs interrogés

L'étude a été réalisée sur les trois principaux bassins de production de fruits : Rhône-Loire, Drôme-Isère-Ardèche et Savoie-Haute-Savoie. Elle a été menée auprès de 60 arboriculteurs et 35 apiculteurs par la chambre d'agriculture régionale, avec le concours de l'Association pour le développement de l'apiculture en Rhône-Alpes. 

 

 

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F.M.

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