Publié le mercredi 08 octobre 2014 - 15h30
L'Inra publie les résultats d'une étude faisant le lien entre travail du sol et stockage du carbone. Celle-ci cherche à caractériser la quantité de carbone stockée dans le sol, dans des parcelles avec trois itinéraires techniques différents : labour annuel, travail superficiel, et semis direct.
Les données utilisées pour l'étude proviennent d'essais menés par Arvalis depuis 41 ans, sur la station de Boigneville, en Île-de-France. Et contrairement à ce que l'on pourrait penser, la réduction du travail du sol ne permettrait pas de stocker plus de carbone dans les sols, et donc ne réduirait pas les émissions de gaz carbonique dans l'atmosphère à long terme, sous un climat tempéré humide.
En effet, en l'absence de travail du sol, même si la quantité de carbone augmente dans les dix premiers centimètres du sol, elle diminue en profondeur (entre 10 et 30 cm).
Les flux de carbone dans les sols seraient très dépendants des conditions climatiques, et plus particulièrement de la pluviométrie. Avec un travail du sol moindre, la tendance est au stockage du carbone les années sèches, et au déstockage les années humides.
Ronan Moinet
Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.
Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.
Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :
Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles
Découvrir nos Offres