Publié le jeudi 17 janvier 2013 - 17h40
Orama a organisé une conférence de presse le 17 janvier 2013 à Paris, en préambule du sommet du végétal de 2013, congrès commun de l'AGPB, de l'AGPM et de la FOP qui se tiendra à Evreux les 23 et 24 janvier prochains. L'enjeu de cette rencontre a également été de réaffirmer la volonté des producteurs de produire plus et mieux.
« Pour nous, l'orientation à suivre est claire, il faut produire plus et mieux en Europe et en France, a déclaré Philippe Pinta, président d'Orama. Produire mieux, certes, mais aussi, face à la demande mondiale, produire plus, absolument. »
L'évolution des récoltes en 2012 avec la double sécheresse aux Etats-Unis et sur le pourtour de la mer Noire a démontré la capacité de l'Union européenne et de la France à réaliser des récoltes stables à des niveaux élevés.
Concernant la Pac, le président estime qu'il faut maintenir un niveau élevé de paiement direct sur le premier pilier. Ce mécanisme est notre dernier filet de sécurité en cas de chute des cours et permet de maintenir les exploitations à moindre potentiel (situées en zone intermédiaire).
Il est essentiel que la réforme de la Pac ne conduise pas à des distorsions des niveaux d'aides entre producteurs français et allemands par exemple, prévient Philippe Pinta. Orama milite pour un principe de subsidiarité (principe selon lequel l'Union européenne estime plus efficace de déléguer une action au niveau national, régional ou local que de la décider elle-même) qui ne soit pas créateur de distorsion de concurrence entre les Etats membres.
L'organisation souhaite que les options offertes par la nouvelle Pac aux Etat membres soient encadrées.
Au niveau du verdissement, Orama s'oppose à un taux de 7 % de surfaces d'intérêt écologique et souhaite que la mesure s'applique collectivement, c'est-à-dire au territoire que constitue un ensemble d'exploitation et non exploitation par exploitation.
Pour Orama, la loi d'avenir sur l'agriculture (prévue à la fin de 2013) doit lever les blocages en matière de productivité. « Concrètement, il faudra par exemple harmoniser les seuils de demande d'autorisation pour les constructions de bâtiments d'élevage avec nos concurrents européens », a précisé Philippe Pinta.
Enfin, sur le projet agroécologique de Stéphane Le Foll, le président d'Orama a estimé que « si produire autrement consiste à faire évoluer les techniques culturales autrement que par la réglementation, le ministre nous trouvera à ses côtés ».
F.V.
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