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Article 4 :

La nouvelle chaufferie améliore les performances de l'élevage

En changeant sa chaufferie, Yannick Peschard a en même temps réduit les soucis sanitaires de sa porcherie.

Lorsque, en 2006, Yannick Peschard s'est lancé dans la construction d'un bâtiment de préengraissement, il a opté pour un chauffage avec circulation d'eau chaude.

«Pour chauffer cette eau, j'avais le choix entre le fioul, le gaz et le bois. J'ai vite tranché en faveur du bois. En élevage de porc, l'air est l'antibiotique le plus efficace: on maintient la température au-dessus de 24 °C et on ventile généreusement. Avec l'installation électrique précédente, nous n'avions jamais assez de puissance. Depuis le démarrage de la nouvelle chaufferie, nous avons amélioré l'indice de croissance. Les frais vétérinaires sont passés de 6,30 euros pour 100 kilos produits à 3,40 euros. Le chauffage n'explique pas tout mais il y contribue fortement.»

Naisseur-engraisseur, Yannick Peschard élève 400 truies et 9.500 porcs charcutiers. Dans sa maternité, il a maintenu l'installation électrique encore performante. En revanche, les 1.800 nouvelles places de préengraissement et ses 1.600 places d'engraissement sont chauffées grâce à la nouvelle chaufferie.

Amorti en quatre ans

«J'ai choisi une chaudière allemande. Le ballon qui stocke l'eau contient 1.000 litres. Les dix salles d'engraissement et les huit salles de postsevrage sont équipées d'un aérotherme qui pulse de l'air chaud.»

Yannick Peschard estime avoir amorti en quatre ans les 91.600 euros investis dans l'économie d'énergie et l'augmentation des performances de son élevage.

Entre octobre et avril, il se fait livrer 50 tonnes de plaquettes. Un agriculteur lui fournit un quart de cette quantité et une société qui récupère cageots, palettes et autres déchets non traités apporte le reste.

«Le bois de haies de mon collègue coûte 100 €/t, contre 80 euros chez l'industriel. Il ne me revient pas plus cher car il a un meilleur rendement.» Pas question pour Yannick, qui cultive 70 hectares de maïs, blé, colza et orge, de bûcheronner chez lui «Nous n'avons pas ce temps», tranche-t-il.

Combien ça coûte: 91 600 euros

La chaufferie a coûté 52.000 euros, dont 42.000 pour la chaudière. Elle a bénéficié d'une subvention de 22.000 euros. Chacune des dix-huit salles a été équipée d'un aérotherme et de tuyaux d'eau pour un coût de 2.200 euros. Le reste est lié au bâtiment construit et au silo de stockage.

par Jean-Alix Jodier, Frédérique Ehrhard, Marie-Gabrielle Miossec et Charles-Henri Pouzet

(publié le 20 novembre 2009)



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