Publié le lundi 18 août 2014 - 12h18
La Commission européenne a annoncé lundi le déblocage de 125 millions d'euros pour soutenir le secteur des fruits et légumes de l'UE, frappé par l'embargo russe d'un an sur les produits alimentaires occidentaux.
Entrant en vigueur à partir de ce lundi 18 août, ces mesures de soutien du marché via des retraits indemnisés de produits concernent les carottes, tomates, choux blancs, poivrons, choux-fleurs, concombres et cornichons, champignons, pommes, poires, fruits rouges, raisins de table et kiwis, précise la Commission dans un communiqué.
« Le budget prévu est de quelque 125 millions d'euros », a précisé un porte-parole de la Commission pour l'agriculture, Roger Waite. « L'idée est de réduire les quantités mises sur le marché pour que les prix ne chutent pas à un niveau de crise », a-t-il relevé.
Une réunion exceptionnelle des ministres européens de l'Agriculture est prévue le 8 septembre à Bruxelles pour faire le point sur l'impact de l'embargo russe, a indiqué mardi le ministère français de l'Agriculture. Le 2 septembre, Stéphane Le Foll rencontrera ses homologues allemand et polonais à Bonn.
Tous les producteurs sont « éligibles »
« Tous les cultivateurs des produits concernés, qu'ils appartiennent ou non à des organisations de producteurs, seront éligibles », a pour sa part précisé le commissaire à l'Agriculture, Dacian Ciolos.
Une fois formalisées, d'ici à quelques semaines, les mesures s'appliqueront de manière rétroactive à partir du 18 août et resteront en vigueur jusqu'à la fin novembre. Grands fournisseurs de légumes périssables et de fruits à la Russie, la Pologne, la Lituanie, la Belgique et les Pays-Bas seront les principaux bénéficiaires de ce soutien, a précisé une source européenne.
La Commission a décidé de recourir à ces mesures d'urgence, qu'elle peut financer via une réserve de crise de plus de 420 millions d'euros par an, en raison de l'absence de débouchés alternatifs pour les produits périssables concernés, frappés par l'embargo « en pleine saison de récolte ».
Le dispositif prévoit d'accroître de 5 % à 10 % le volume des produits pouvant être retirés des marchés et d'indemniser les producteurs à hauteur de 50 % à 100 %, selon que le produit est commercialisé sous une autre forme, n'est pas récolté ou est distribué gratuitement.
La Commission a indiqué qu'elle « n'hésiterait pas à soutenir d'autres secteurs », notamment les fromages et les viandes, également frappés par l'embargo.
berber40
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mardi 19 août 2014 - 07h45
raboliofa
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D'ou vient cet argent ???
mardi 19 août 2014 - 10h19
Dans une europe fauchée, d'ou viennent ces fonds qui dés qu'un probléme se pose et que des puissants se lévent, la cagnote s'ouvre... Pas besoin de produire des excédents qui doivent être artificiellement soutenus... Invraisemblable qu'un pays comme la russie ne soit pas capable de produire ses fruits et légumes... arrêtons de fournir des clients qui générent de la pollution... produisons et vendons "local" arrêtons ces transports intempestifs qui pillent la planéte à tous les niveaux... Plutot que de produire des armes, ces russes feraient bien de revenir à la terre...