« Il est possible de produire en respectant l'environnement sans dégrader sa marge brute, a souligné Gilles Lemaire, président du conseil scientifique de Farre lors des rencontres organisées par l'association mercredi. Mais si l'on veut demander aux agriculteurs de rendre des services supplémentaires à l'environnement, il faudra payer. »
Or, au niveau des politiques, le cadre est mal fixé. Si le verdissement de la Pac devrait mieux prendre en compte la dimension environnementale de l'agriculture, nul ne sait quels efforts financiers seront consentis par Bruxelles, ni à quelles conditions.
Pour l'instant, certains transformateurs ont pris le parti de faire rémunérer par le marché les services rendus à l'environnement par les producteurs adhérant à un cahier des charges défini, en communquant auprès des consommateurs sur des actions précises.
Visionnez les interviews de :
- Gilles Lemaire, président du conseil scientifique de Farre
- Eric Orsenna, écrivain et membre l'Académie française
Vrai en partie, mais en partie seulement
jeudi 13 janvier 2011 - 12h12
Si certains agriculteurs sont en concurrence avec d'autres de la CEE, les céréaliers sont en concurrence avec les USA, l'Argentine, l'Australie. Les éleveurs, aussi: les moutons néo-zélandais, la viande argentine, etc. Les contraintes doivent être mondiales, ou ne pas être!! Mais là est la question. Veut on encore une agriculture européenne qui permette aux "paysans" de vivre décemment, comme tout autre professionnel.?