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Algues vertes

La Coordination rurale appelle à « considérer objectivement » le phénomène

Publié le mardi 21 septembre 2010 - 13h22

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La Coordination rurale a « appelé solennellement les associations écologistes à considérer objectivement toutes les causes et les facteurs de maîtrise » de la prolifération des algues vertes « plutôt que de stigmatiser les éleveurs », mardi, dans un communiqué.

 

« La menace de recours d'Europe Ecologie Bretagne (EEB) contre l'Etat français au sujet des nitrates – prenant pour cible l'élevage – montre que la prolifération des algues vertes est utilisée à nouveau comme un symbole commode, alors qu'aucun lien n'a pu être établi avec l'activité agricole des bassins versants concernés », affirme le syndicat.

 

EEB va déposer « sous dix jours » un recours auprès de la Commission européenne contre l'Etat français pour ses « manquements » dans la gestion des algues vertes, notamment l'absence de mesures préventives, avaient annoncé le 17 septembre 2010 ses responsables.

 

« Aussi longtemps qu'une approche scientifique non partisane n'aura pas pris le pas sur la précipitation à désigner l'agriculture comme coupable idéal, nous ne parviendrons pas à résoudre le problème des algues vertes. Une condamnation judiciaire des activités agricoles, adoptée au terme de l'émotion suscitée et entretenue autour de l'impact sur la santé des échouages en fermentation, ne réglerait absolument rien », affirme la Coordination rurale.

 

« Tant au niveau régional qu'international », les données scientifiques et les mesures de terrain montrent que « l'azote n'est pas responsable dans ce phénomène. Vu les besoins infimes des algues vertes, il faudrait tant réduire l'azote en milieu marin (qui ne provient pas que des seuls cours d'eau) qu'éliminer tous les élevages n'y suffirait pas ! La responsabilité de l'azote des cours d'eau ne peut plus être retenue », argumente l'organisation syndicale.

 

Elle soutient ainsi « qu'il est nécessaire d'envisager d'autres causes et surtout d'autres moyens d'action et de maîtrise du phénomène » des algues vertes. Elle propose notamment de se pencher sur des paramètres comme le rôle du phosphore, qui provient « très peu » de l'agriculture, ou encore sur l'activité biologique des consommateurs d'ulves et la turbidité (aspect plus ou moins trouble de l'eau).

 

 

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