Réunis en congrès à Limoges les 19 et 20 février 2014, la Section nationale des fermiers et métayers de la FNSEA (SNFM) a revendiqué un renforcement du statut du fermage afin de laisser de la lisibilité aux exploitants agricoles.
La SNFM estime que les dernières lois agricoles ont mis à mal le statut du fermage. La loi d'avenir pour l'agriculture continue sur cette même ligne avec la possibilité d'introduire des clauses environnementales lors du renouvellement d'un bail rural. Un point de vue que partage par Xavier Beulin, président de la FNSEA, venu assister au débat. Le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, qui n'a pas pu être présent à Limoges, a toutefois promis dans une vidéo projetée aux congressistes que le Sénat trouverait un consensus lors des discussions qui se tiendront en avril.
La SNFM s'est également plainte du manque de consensus avec les propriétaires qui préfèrent « faire exploiter à façon » plutôt que de louer leurs terres. La branche des propriétaires de la FNSEA (SNPR) trouve effectivement le statut du fermage trop contraignant. Or, la SNFM martèle qu'il est un outil actuel et moderne pour permettre aux exploitants agricoles de « planifier sereinement des plans de carrière ».