Le ministre de l'Ecologie, du Développement durable et de l'Energie s'est exprimé le mardi 22 octobre 2013 sur les outils de soutien aux énergies renouvelables.
Lors du colloque de l'Union française de l'électricité, il a annoncé qu'il allait lancer une consultation sur « une évolution du système actuel de soutien aux énergies renouvelables vers un dispositif plus intégré au marché. » Avant de préciser que cela « ne signifie en aucun cas la disparition à court terme des mécanismes d'obligation d'achat », et que « la transition sera nécessairement progressive ».
A cela, Philippe Martin ajoute un gage de bonne foi. En effet, après que l'Union européenne a taclé la France pour son impasse procédurière à son soutien aux énergies renouvelables, il s'engage sur « la notification du tarif éolien auprès de la Commission européenne et poursuivra en 2014 avec une notification de l'ensemble des tarifs existants ».
Par ailleurs, Philippe Martin veut lancer une réflexion prospective sur le développement de l'autoproduction, notamment photovoltaïque. Il souhaite également la poursuite de la simplification des procédures, en soulignant que « l'expérimentation d'un permis unique, pour l'éolien terrestre et la méthanisation, est en cours ».
Au cours de son discours, le ministre a aussi déroulé plusieurs arguments en faveur des économies d'énergie, mais en insistant sur les énergies renouvelables et en déclarant que « les tarifs d'achat vont rester en place et cohabiteront un certain temps avec des dispositifs nouveaux », le ministre s'engage et prépare déjà les esprits en vue de la prochaine loi sur la transition énergétique.