En août, les températures sont proches du niveau des normales saisonnières, sur l'ensemble du territoire, retrace le ministère de l'Agriculture dans sa note parue le vendredi 3 septembre 2010.
Toutefois, l'amplitude des variations des températures moyennes journalières est assez importante : elles passent de 24 degrés le 26 août à 16,5 degrés quatre jours plus tard.
Durant la période du 1er au 20 août, les températures moyennes sont en dessous des normales saisonnières sur la quasi-totalité du territoire. Les plus grands écarts négatifs aux normales sont situés en Franche-Comté et dans le Limousin, avec des valeurs de deux degrés inférieures aux normales.
Par rapport aux normales saisonnières, les précipitations d'août sont globalement excédentaires, avec un niveau moyen de +25 %. Des disparités sont tout de même observées. Les pluies sont supérieures aux normales en Corse, dans l'Ouest, le Nord et surtout le Nord-Est, où l'excédent dépassent les 100 %.
A l'inverse, les autres régions sont déficitaires et plus particulièrement dans le Sud-Ouest où le niveau n'atteint pas la moitié de la normale saisonnière. Les pluies les plus importantes se concentrent sur le 14 et 15 août. Entre le 1er et le 20 août, on observe un déficit à l'Ouest d'une ligne allant de la Manche aux Bouches-du-Rhône, à l'exception de la moitié est des Pyrénées.
Depuis le mois de mars 2010, les précipitations cumulées sont inférieures à la normale saisonnière sur la plus grande partie du territoire, le déficit le plus important étant dans le Gard. Les excédents se situent sur le Massif central, les Pyrénées-Orientales, les Alpes et surtout les Bouches-du-Rhône, le Var et la Corse.
Le niveau des réserves utiles des sols en eau remonte, mais reste encore majoritairement déficitaire. Il est excédentaire à l'est d'une ligne allant de Lille à l'embouchure du Rhône. Avec les pluies importantes du mois d'août sur un petit quart nord-est du pays, ces zones ont vu leurs réserves passer d'un niveau déficitaire en juillet, à un niveau excédentaire en août. Seule la Seine-Maritime est encore largement en dessous des normales.