Les nappes d'eau souterraines restent particulièrement déficitaires dans le Roussillon, le Rhône-Alpes, le Centre et l'Ile-de-France après un mois d'avril faiblement pluvieux, selon une note du Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) publiée vendredi.
« Les cumuls de précipitations n'ont atteint que de 25 à 50 % des valeurs normales pour un mois d'avril » et « l'évolution des ressources en eau souterraine est à la baisse pour la majorité des points suivis » (51 %), prévient le BRGM, qui surveille l'état des nappes phréatiques.
Le déficit a dépassé en avril les 75 % sur une région allant du sud-est du Médoc à la Charente, sur la Côte d'Azur, dans le Berry et le Languedoc.
Le Sud-Est s'en tire néanmoins pas trop mal en raison des recharges importantes entre le début de l'automne et mars, mais l'état des lieux est très contrasté d'une région à l'autre.
Plusieurs grandes nappes sont clairement déficitaires dans le Roussillon, l'Ile-de-France et le Centre pour la nappe de Champigny et dans la Beauce et le Rhône-Alpes.
En revanche, celles du sud de la Vendée – où les restrictions d'eau n'avaient été levées qu'à la fin de novembre – présentent une « situation proche ou supérieure à la normale », comme autour de Valence (Drôme) ou à certains points de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, comme autour de Fontaine de Vaucluse.
Cette situation du mois d’avril est à nuancer avec les pluies du mois de mai, notamment dans le sud de la France.