accueil  Accueil / Actualités / Commerce transatlantique : « La viande bovine n'est pas une monnaie d'échange » (Interbev)

Commerce transatlantique

« La viande bovine n'est pas une monnaie d'échange » (Interbev)

Publié le vendredi 30 janvier 2015 - 15h12

    • agrandirla taille du texte
    • reduire la taille du texte
    • imprimer

Le partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (TTIP) inquiète l'interprofession bétail et viande (Interbev). C'est pourquoi elle s'adresse à la commissaire européenne au Commerce, Cécilia Malsmtröm, dans un communiqué du 28 janvier, en présentant les conséquences chiffrées d'une arrivée massive de viandes bovines américaines sur le marché européen.

 

Déjà, le traité de libre-échange avec le Canada autorise l'entrée de 65.000 tonnes de bœuf dans l'UE, à droits de douane nuls. « Et ce sont donc des quantités beaucoup plus importantes qui devraient être mises sur la table des négociations avec les États-Unis, qui produisent 10 fois plus et exportent 25 fois plus de viande bovine vers l'UE que le Canada », prévient Interbev. Cette arrivée massive de viande d'Amérique du Nord représenterait, pour les éleveurs français, une baisse de revenus de l'ordre de 40 à 50 %.

 

« Fossé de compétitivité »

 

« Les viandes américaines importées dans le cadre du TTIP arriveront principalement sur le marché de l'aloyau : celui des « morceaux nobles » issus du quartier arrière du cheptel de races à viandes, le plus rémunérateur pour les éleveurs français, estimé à seulement 400.000 tonnes en Europe », explique l'interprofession. De plus, « il existe un véritable fossé de compétitivité entre les viandes bovines françaises et américaines. » C'est-à-dire qu'il y a de part et d'autre de l'Atlantique des feedlots de plusieurs milliers d'animaux, et des exploitations moyennes d'une centaine d'animaux.

 

« Notre interprofession n'est pas opposée au libre-échange, tempère Dominique Langlois, le président d'Interbev. Au contraire, notre secteur est entièrement ouvert vers l'international. Néanmoins, au vu de la fragilité actuelle de nos entreprises, c'est bien la survie même de la filière viande bovine française qui est mise en jeu par le TTIP : une filière qui ne doit, en aucun cas, être utilisée comme une monnaie d'échange au sein des négociations commerciales mondiales ! »

 

H.C.


Les commentaires de nos abonnés (0)
Connectez-vous pour réagir  Soyez le premier à commenter cet article.
Fonctionnalité réservée aux abonnés

Le commentaire d'article est réservé aux abonnés de La France Agricole.

Si vous êtes abonné, identifiez-vous dans le bloc "services experts"
situé en haut à droite de la page.

Si vous voulez vous abonner et profiter de tous les contenus du site ainsi que de l’édition papier de La France Agricole, cliquez sur le lien ci-dessous :

Dernières Actualités
A lire également
Archives agricoles


SERVICES EXPERTS

>Première inscription

Je suis déjà inscrit :
Mon identifiant :
Mon mot de passe :  
| Aide |
puce Identifiants oubliés ?
puce Toutes les offres d'abonnement
> Feuilletez un ancien numéro

SONDAGE

Santé animale : avez-vous enregistré des cas d'antibiorésistance dans votre élevage ?

> Tous les Sondages
Les sujets
LES PLUS LUS

Archives de
La France Agricole

Recherchez

dans les archives de la France Agricole et

Feuilletez

les numéros depuis 2004

Suivez La France Agricole :
la France Agricole sur Facebook La France Agricole sur twitter La France Agricole sur Google +

Nos offres d'abonnement
simples ou couplées,
à nos publications
hebdomadaires
et mensuelles

> Découvrir nos Offres

Les publications du Groupe France Agricole
En poursuivant votre navigation sur notre site, vous acceptez l’utilisation de cookies afin de nous permettre d’améliorer votre expérience utilisateur. En savoir plus et paramétrer les traceurs. OK