Le sujet a à peine été effleuré à l'occasion du congrès annuel de la Confédération paysanne à Ispoure le 23 avril 2015 au Pays basque. Pourtant, le GIEE (groupement d'intérêt économique et environnemental), créé par la loi d'avenir du 13 octobre 2014 pour porter collectivement les projets agroécologiques, pourrait être une piste de développement de l'agriculture paysanne... s'il n'était pas détourné.
« Dans le Rhône-Alpes, sur douze projets labellisés, la moitié concerne des méthaniseurs, a rapporté André Bouchut. Le GIEE est un bel outil, soyons présents. Ne laissons pas la chaise vide. D'autres prendront la place pour en faire autre chose que ce que nous voulons. Laurent Pinatel approuve : « C'est un outil très intéressant, qui reprend les dynamiques locales ou les impulse, nous devons nous l'approprier. »
« Une manière intelligente d'utiliser l'argent de la Pac »
Au Pays basque, un GIEE « agriculture paysanne » vient d'être créé. Il a été érigé en exemple, notamment par le ministre de l'Agriculture qui a rappelé que cet outil permettait de ne pas laisser reposer le poids des responsabilités et des investissements sur le seul chef d'exploitation.
Jean-Christophe Kroll, agroéconomiste, professeur émérite, adhère lui aussi à ce nouveau concept : « C'est une manière intelligente d'utiliser l'argent de la Pac. Mais il faudrait toute une armada de personnels, de conseillers pour aider les agriculteurs qui en ont besoin. »
Une paysannerie décalée..
vendredi 24 avril 2015 - 20h22
Nos paysans n'ont pas besoin d'une armada pour gérer leur entreprise...souhaitons au moins de voir des agriculteurs de plus en plus entrepreneur et responsable...pas besoin d'un accompagnement paperassier et d'une bande d'inutile n'apportant rien si, des gens supplémentaires à payer par qui ??? sortons de cette agriculture aidée composée de moutons et de béni oui oui..