L'association entre Coop de France et InVivo, annoncée en janvier et scellée en juillet, prend le nom de Acooa, Alliance des coopératives agricoles, dont l'objectif est de promouvoir le modèle coopératif, a annoncé mardi Philippe Mangin, son président.
Cette structure, qui prend la forme d'une association loi 1901, préserve l'autonomie de chacune des deux entités, tout en permettant le travail sur des chantiers communs.
En alliant le « savoir-faire économique d'InVivo » et « l'action politique de Coop de France », Acooa travaille sur quatre projets, parmi lesquels celui de « démultiplier et approfondir la présence et le lobbying des coopératives » auprès des instances européennes et internationales.
Autre chantier : « structurer et développer les débouchés internationaux des coopératives » avec un premier cas à l'étude, le commerce extérieur des caves coopératives viticoles.
Philippe Mangin, déjà président de Coop de France, assure en sus la présidence d'InVivo. La direction générale des deux structures revient à Patrice Gollier, qui occupe déjà ces fonctions chez InVivo.
Ce rapprochement entre InVivo, union de coopératives à vocation économique, et Coop de France, confédération de coopératives à vocation syndicale, est né des inquiétudes devant la perte de compétitivité de l'agriculture française, mais aussi des espoirs suscités par les profondes mutations du secteur.
Coop de France rassemble 40 % de l'agroalimentaire français au sein de 2.900 entreprises coopératives qui emploient 150.000 salariés, pour un chiffre d'affaires de 82,4 milliards d'euros. Trois agriculteurs français sur quatre adhèrent au moins à une coopérative.
Avec ses 279 coopératives, plus de 6.300 collaborateurs dans le monde et un chiffre d'affaires qui devrait atteindre 6 milliards d'euros en 2011, InVivo est présent dans quatre métiers (semences et agrofourniture, nutrition et santé animales, stockage et commerce international des grains, distribution).