La « coopétition » ou comment poursuivre la coopération tout en étant en compétition ? Tel était le thème de l'assemblée générale de l'Union nationale des coopératives d'élevage d'insémination animale (UNCEIA) le 15 février à Paris.
Depuis le 1er janvier 2007, le marché de l'insémination s'est ouvert à la concurrence. Désormais, les coopératives s'interrogent sur les investissements à mener en commun, notamment au niveau de la recherche. La principale question : pourquoi investir dans la mise au point de technologies si les concurrents en profitent et gagnent des parts de marché ?
« Sans engagement collectif dans la recherche, les index génomiques que vous utilisez seraient encore à l'état de projet », a souligné Michel Cetre, le président, avant de rappeler que la recherche sur la sélection génomique a commencé avant la libération du marché de l'insémination animale.
L'UNCEIA est en train de définir un nouveau plan stratégique. Le premier axe propose de poursuivre l'engagement collectif dans l'innovation et notamment la génomique. Les coopératives souhaitent réussir l'ouverture de la sélection génomique à toutes les femelles. Leur objectif est de génotyper 5 % puis 10 % des effectifs dans les deux ans. Elles veulent aussi poursuivre l'amélioration de la sélection génomique, l'élargir aux autres races et s'intéresser de près à la génomique fonctionnelle.