Le conseil spécialisé des vins de FranceAgriMer du 15 juin a donné son aval pour deux distillations de crise : l’une de muscadet, l’autre de vins sans indication géographique du bassin midi-pyrénéen. Dans les deux régions, les producteurs ont jusqu’au 31 juillet pour signer un contrat avec une distillerie.
En muscadet, la distillation vise à éliminer entre 65.000 et 80.000 hl des millésimes de 2008 et antérieurs. Si les viticulteurs n’ont pas apporté volontairement au moins 65.000 hl au 31 juillet, FranceAgriMer déclenchera une seconde distillation, obligatoire celle-ci, pour atteindre l’objectif de 80.000 hl.
Mais cette décision reste tributaire du vote par le Parlement d’un amendement à la loi de modernisation agricole autorisant l’Administration à décréter une distillation obligatoire.
Le prix offert aux viticulteurs du muscadet est de 4,40 €/°hl pour les vins non enrichis, soit 52,80 €/hl pour un vin de 12° naturels. Quant à la distillation obligatoire, si elle intervient, elle sera payée moitié prix.
Dans le Midi-Pyrénées où l’objectif est d’éliminer 80.000 hl, les choses sont plus simples. Le prix proposé est de 3,50 €/°hl pour les vins non enrichis.
Vienne qui juge l’offre intéressante !
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