A l'appel de la FRSEA Centre, les délégations de 17 départements se sont retrouvées, lundi, devant le siège de la Dreal (1) à Orléans, pour exprimer leur ras-le-bol face à la superposition des règles environnementales.
Le projet de la Dreal, qui doit faire basculer plus de 800 communes en zone vulnérable dans le bassin Loire-Bretagne, a été l'élément déclencheur de cette manifestation.
« La qualité de l'eau ne s'est pas dégradée, bien au contraire. Ce sont les critères de classement qui se sont durcis », ont dénoncé les représentants syndicaux (FDSEA, JA).
Regrettant l'absence de dialogue avec l'Administration, la profession s'inquiète pour l'avenir de l'élevage dans le bassin Loire-Bretagne. Elle critique particulièrement le critère lié à l'eutrophisation : le seuil retenu par l'agence de l'eau est de 11,5 mg/l de nitrates, ce qui « ne repose sur aucun fondement scientifique ».
Pour tenter de faire entendre leurs arguments, les représentants des 17 délégations ont rencontré le Dreal et le préfet de la Région. Non sans avoir auparavant projeté devant les grilles de la Dreal des confettis de papier symbolisant la paperasserie supplémentaire induite par la directive nitrates.
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(1) Dreal : Direction régionale de l'environnement, de l'aménagement et du logement.
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mardi 11 septembre 2012 - 08h45
C'est au niveau national qu'il faut protester. On est arrivé à un stade, où l'on est pratiquement certain d'avoir zappé une contrainte et d'être en infraction sans le savoir. D'autre part cela devient odieux et insupportable d'avoir le sentiment d'être "fliqués" en permanence, alors que nous respectons les règles qu'on nous impose. Il faut arrêter de lâcher les chiens je parle notamment de certains médias qui dressent l'opinion contre nous en pratiquant carrément la désinformation), comme disait un certain Président, sur les agriculteurs