L'Union fédérale des consommateurs (UFC-Que choisir) exige de « connaître l'origine de la viande dans les produits transformés ». Le sujet fait l'objet d'une campagne de mobilisation nommée « D'où vient ma viande ? ».
« Lassée des atermoiements de la Commission européenne en matière d'étiquetage de l'origine de la viande, l'UFC-Que Choisir, avec les associations de consommateurs européennes réunies au sein du BEUC, prend les devants en lançant une campagne de mobilisation en faveur de l'indication obligatoire du pays d'origine pour les produits à base de viande (lasagnes, saucisses, jambon, raviolis...) », explique l'UFC-Que Choisir dans un communiqué du 2 septembre 2014.
90 % des consommateurs veulent savoir
L'association revient sur les derniers scandales alimentaires et estime que les chaînes d'approvisionnement d'une industrie agroalimentaire sont complexes car elles font parfois intervenir plusieurs intermédiaires. Elle doute de la traçabilité et demande davantage de transparence pour restaurer la confiance du consommateur vis-à-vis de son alimentation.
« L'indication obligatoire du pays d'origine, information essentielle à la traçabilité et à la sécurité sanitaire, fait partie de la solution, assure l'association. Pourtant, bien qu'il soit demandé par 90 % des consommateurs européens, cet étiquetage n'est toujours pas obligatoire. Seule une poignée de fabricants affiche volontairement cette indication qui permettrait pourtant de maintenir un contrôle bien plus serré sur les chaînes d'approvisionnement. »
fausse bonne idée
mercredi 03 septembre 2014 - 12h35
En quoi connaître l'origine des ingrédients serait un gage de qualité? Si c'est pour défendre l'origine française des viandes, peut être encore faut il croire que la qualité "France" soit meilleure, ce qui n'est pas évident. Mais le problème, c'est que si ce système venait à se développer ailleurs, nous serions bien embêtés avec nos viandes à l'export. Et je ne parle pas de la complexité à gérer ce système pour les entreprises de transformation: à partir de quel % un produit est il "français"? etc... Bref, c'est encore une autre tentative pour limiter le commerce et l'échange, qui sont pourtant créateur de richesses. C'est du collectiviste qui ne veut pas dire son nom.