Le phénomène climatique El Niño, qui est apparu au début de 2015 sur la zone Pacifique équatoriale, s’est renforcé durant le mois de juin, indique Météo-France dans un communiqué de presse du mardi 28 juillet.
Dans cette zone, la température de la surface de l’océan a atteint un seuil de 2°C au-dessus de la normale. Les scientifiques indiquent que si cette température devait se maintenir encore pendant trois mois, le phénomène El Niño 2015 serait classé en « intensité forte » ; or une large majorité des simulations effectuées confirme son maintien dans la durée.
Les conséquences d’un évènement El Niño se traduisent de part et d’autre de l’océan Pacifique. Ils entrainent un déficit pluviométrique en Australie orientale, Indonésie, Inde, Afrique australe, aux Caraïbes, dans le nord-est du Brésil d’un part. Et d’autre part ils sont à l’origine d’excédents pluviométriques sur la côte occidentale de l'Amérique du Sud, dans le nord de l'Argentine et en Uruguay et dans le sud des États-Unis.
Au niveau mondial, un tel phénomène peut se caractériser par une hausse générale des températures.