Quand les conditions météo et la portance le permettent, le premier apport azoté sur céréales devient possible. Son objectif vise à conserver les talles mises en place durant l'automne pour assurer un nombre optimal d'épis par mètre carré. Par conséquent, les besoins sont la plupart du temps limités à une quarantaine d'unités par hectare.
L'humidité actuelle des terrains devrait contribuer à limiter les pertes par volatilisation, mais il faudra néanmoins 10-15 mm de pluie après le passage pour valoriser l'engrais, sachant que l'efficacité réelle du premier apport dépasse rarement 40 %. Quand les reliquats du sol sont élevés (80 kg/ha), l'impasse est possible sans prise de risque.