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Fièvre catarrhale

L'inactivité vectorielle n'est toujours pas déclarée en France

Publié le jeudi 17 janvier 2008 - 17h05

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Les représentants des GDS (groupements de défense sanitaire), réunis jeudi en assemblée générale à Paris, se sont étonnés que l'inactivité du vecteur de la fièvre catarrhale ovine (FCO) n'ait pas encore été officiellement déclarée. Les pouvoirs publics l'avaient pourtant annoncée pour le 10 janvier lors d'une réunion avec les professionnels le 8 janvier.

Le ministère de l'Agriculture veut d'abord réviser le texte qui régit l'indemnisation des animaux morts à cause de la FCO, pour pouvoir continuer à indemniser les éleveurs en période d'inactivité.

Et puis, Paris a reçu les premières conclusions de l'inspection diligentée par Bruxelles en France à la demande de l'Italie concernant la certification des broutards qui sont exportés vers les ateliers d'engraissement de la Botte.

«Ce rapport n'est pas très bon. Nous aurons l'occasion à la fin de janvier ou au début de février de resserrer quelques boulons», a prévenu Monique Eloit, directrice adjointe de la Direction générale de l'alimentation (DGAL) du ministère de l'Agriculture.

Le document estime notamment que les piégeages d'insectes effectués pour observer l'activité du moucheron vecteur de la FCO ne sont pas conformes.

Les autorités italiennes auront connaissance de ce rapport quand la France aura répondu à Bruxelles. Paris préfère rester prudente vu l'importance des flux commerciaux vers notre voisin, avant de déclarer l'inactivité vectorielle.

Michel Cadot, le directeur de cabinet de Michel Barnier, lui aussi présent à l'assemblée générale de la FNGDS, a profité de l'occasion pour annoncer la revalorisation des indemnisations accordées aux éleveurs en cas de mortalité. «Elles seront doublées pour les animaux adultes, a-t-il précisé. Nous l'officialiserons au début de février.»

Selon nos informations, le ministère verserait 100 euros par ovin adulte au lieu des 40 euros prévus initialement, et même 150 euros pour les animaux à haut potentiel génétique. Quant aux bovins, ceux de moins de huit mois resteraient à 228 euros, les autres passeraient à 450 euros.

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E.R.


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