« La récente création d'un Fonds de solidarité structurel céréaliers-éleveurs, alimenté par une contribution volontaire des céréaliers et destiné à financer des actions structurelles, semble aller dans le bon sens », observe Jeunes Agriculteurs (JA), dans un communiqué du 11 septembre 2012.
« Alors que notre syndicat appelle depuis des années à développer davantage la solidarité entre les filières animales et végétales, nous ne pouvons que saluer l'initiative professionnelle », commente François Thabuis, président de JA, qui demande aussi : « Quels seront ses principaux objectifs ? Comment fonctionnera la gouvernance d'un tel fonds ? »
« Les actions structurelles visées par ce fonds de solidarité ne devront pas exclure certaines zones ou mener à l'agrandissement non justifié des exploitations. Là encore l'actualité – notamment l'affaire Doux – nous pousse à la prudence. La compétitivité ou la modernisation ont plusieurs facettes et la gouvernance de ce fonds devra en tenir compte. »
« Le plan propose également de développer une politique contractuelle qui lisse les fluctuations excessives du marché, sur la base de l'accord du 15 juin 2011 passé entre céréaliers, organismes stockeurs, fabricants d'aliments et éleveurs. Nous voulons voir, dans la création de ce fonds, un signal aux filières pour aller plus loin sur cette contractualisation, en faire un outil concret, de long terme à la disposition des producteurs et en particulier des jeunes », précise François Thabuis.
JA « précise aussi l'importance de coupler cette politique contractuelle à une mise en place concrète d'outil d'observations des marchés et des volumes pour anticiper les crises à l'échelle européenne et mondiale. »
Enfin, JA « rappelle qu'au-delà des efforts de solidarité entre les filières que peut faire l'agriculture française, le renforcement des outils de régulation européens et le maintien d'un certain nombre de soutiens directs sont aussi les garants d'un vrai avenir pour l'élevage », conclut le communiqué.
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Solidarité a sens unique
mercredi 12 septembre 2012 - 19h40
jusqu'en 2010 le prix des céréales était faible.Beaucoup d'éleveurs ont abandonné la production de céréales.Le ministre BARNIER avant de partir commissaire Européen ponctionne de 20%les primes céréalières pour arroser le secteur de l'élevage qui lui est cher en bon savoyard. 2011 sécheresse.il faut donner la paille .2012 les prix augmentent pour arriver à un prix normal et non a un prix de speculation.prix 2012=prix 1985.on invente une taxe pour venir en aide aux éleveurs. en 2013 on sera a poil.