L'amélioration génétique est un moyen pour faire face à la demande croissante de viande dans les pays émergents mais aussi aux peurs alimentaires dans les pays développés. C'est sur ce thème que c'est ouvert le deuxième congrès de France Génétique Elevage le 16 février à Paris.
Les progrès de la génomique ouvrent de nouvelles perspectives pour choisir les meilleurs animaux, tout en répondant aux contraintes économiques et environnementales.
Mais l'avancée dans la sélection génomique soulève aussi des interrogations, notamment de propriétés intellectuelles. Pour l'instant, ce problème est maîtrisé. Mais les professionnels ont pointé du doigt les risques tant au niveau des outils qui sont détenus par des firmes privés, mais surtout au niveau des données.
La sélection génomique pose aussi la question de la collecte des données de phénotypage. « Le risque, c'est qu'on ne regarde plus les animaux, a souligné Philippe Baret, généticien à l'Université catholique de Louvain (Belgique).
Il reste aussi le problème de la communication auprès du grand public. « Nous avons l'absolue nécessiter de communiquer auprès du grand public surtout avec la génomique, a conlu Michel Cetres, le vice-président. Car s'il est dangereux de dire, il est encore pire de ne rien dire. »