« Comment produire plus ? » Ce sera un des thèmes débattus lors du septième Sommet du végétal organisé par Orama (Union des grandes cultures) les 18 et 19 janvier 2012 à Dijon.
« Face au développement des besoins, il est indispensable de conjuguer développement des productions vivrières locales et approvisionnement en grains plus globalisé », a estimé Orama, rappelant les objectifs du G20, mardi lors de la présentation du Sommet à la presse.
Pour permettre de produire plus « les pouvoirs publics français doivent agir avec cohérence », soutient Philippe Pinta, président d'Orama. « Ils doivent ouvrir franchement aux exploitants les moyens techniques de ce “produire plus”, ils doivent permettre que les capacités de stockage rattrapent l'augmentation de la production et arrêter de demander en toute occasion aux producteurs de produire moins pour produire mieux ».
Autre sujet d'inquiétude pour Orama : la réforme de la Pac. « Les propositions de la Commission remettent physiquement en cause le potentiel de production des exploitations de grandes cultures », regrette Philippe Pinta. Il estime que « 7 % de surfaces d'intérêt écologique, c'est un parti pris injustifiable de non-production ». « Cela revient à de la jachère obligatoire comme en 1992. Nous proposons donc de rester à 3 % comme ce qui existe aujourd'hui. »
Par ailleurs, selon lui, « 30 % d'aides liés au verdissement c'est trop élevé, et la sanctuarisation de toutes les prairies permanentes ne peut que jouer contre les terres labourables ». « L'obligation de diversification telle qu'elle est présentée, c'est ravageur pour certaines régions », souligne aussi le président d'Orama, qui indique que cela peut poser notamment un problème dans les zones de maïs et de blé dur ou dans les exploitations d'élevage car l'herbe n'est pas prise en compte.
produire plus
mercredi 11 janvier 2012 - 12h07
comment fait on pour produire plus dans les zones de captage ? les contraintes y sont si importante et sans aucune contrepartie . 7 millions ha concerné ou la production va diminuer trés vite si les agences de bassin ne tiennent pas compte de nos remarque . elles sont pourtant bien financer en partie par la redevance pour pollution diffuse 7 à 8 euros par ha de sau pour 2011 ?