Lors du meeting d'Irrigants de France sur l'irrigation et le stockage de l'eau, le mardi 13 avril 2010, Guy Vasseur, président de l'APCA (chambres d'agriculture), et Daniel Martin, président d'Irrigants de France, ont notamment demandé le report du calendrier.
En effet, à partir du 1er janvier 2011, plus aucune autorisation temporaire de prélèvement ne devait être délivrée en zone de répartition des eaux (avec un déséquilibre chronique entre prélèvements et ressources). Et une gestion collective devra se mettre en place à travers un organisme unique qui allouera les volumes aux irrigants.
Mais sur le terrain, la définition de ces volumes prélevables pose un problème. Des baisses de volumes de 20, 30, 50 et même 100 % dans certains bassins versants sont annoncés.
« Nous sommes prêts à poursuivre nos efforts, a précisé Guy Vasseur, mais ceux déjà réalisés doivent déjà être pris en compte et le stockage de l'eau doit se mettre en place. »
« L'irrigation est le premier facteur de production pour garantir la régularité de l'approvisionnement en produits de qualité », a rappelé Christian Pées, président du groupe Euralis.
Mais outre l'enjeu agricole, l'irrigation est aussi un enjeu pour l'emploi. « Le stockage est l'avenir de l'agriculture mais aussi des citoyens », a indiqué William Villeneuve, président des Jeunes Agriculteurs.