Selon l'Agence France-Presse (AFP) datée du 29 septembre 2015, Danone proposerait aux producteurs de ses cinq usines françaises de prendre en compte leurs coûts de production dans les prix du lait. Cette proposition s'accompagnerait d'une baisse des volumes d'achats. « On vient d'entamer des discussions avec les organisations de producteurs pour leur présenter des propositions concrètes », explique Olivier Delaméa, le directeur général pour la France de la division des produits frais, à l'AFP
L'industriel serait prêt à mettre en œuvre cette adaptation dès octobre, et de façon progressive sur les trois prochaines années. « Il y a aujourd'hui une volonté de l'entreprise d'essayer de trouver une sortie pour éviter d'avoir demain des gens devant ses grilles, souligne Luc Smessaert, vice-président de la FNSEA et producteur de lait dans l'Oise. Danone n'est pas prêt à mettre 350 euros la tonne demain ou d'ici à la fin de l'année, mais je pense que c'est plutôt une bonne chose de faire un mix et commencer à regarder comment gérer la volatilité. »
Danone précise que dans le même temps, des discussions sont en cours avec les producteurs pour « un ajustement pour avoir le lait dont on a besoin dans nos usines, reprend Olivier Dalaméa. On est sur un marché de l'ultra-frais qui est baissier en volume. [Il faut donc ajuster les besoins en lait] en fonction de ce qu'on est capable de valoriser, de produire et de vendre. » Ces ajustements s'opèreraient en fonction des régions, des usines, et des gammes. « Il ne faut pas non plus que Danone mette trop de conditions », prévient Luc Smessaert.
De la poudre aux yeux, ces propositions.
jeudi 01 octobre 2015 - 10h57
A l'heure actuelle ces industriels font tous la méme analyse, pour ne pas que leur outil de travail soit bloqué ou détérioré, ils négocient avec l'ennemi afin de limiter la casse. C'est ce que Danone est entrain de faire en entamant ces discussions. Luc Smessaert pense que c'est une bonne chose, je ne le pense pas. Pendant que la presse amuse la galerie en suivant ces palabres, l'intérét général est oublié. Car ainsi l'essentiel passe sous silence. Comme pour le porc pas de prix rémunérateur pour l'éleveur dans la durée, et rien de changer pour le transformateur. Nous allons faire la méme chose avec le lait. Certains diront, il faut bien vivre, en travaillant nous ne gagnons rien, mais nous perdons moins que si l'on manifeste.... Il est triste de constater que l'on a fait peur inutilement à beaucoup de monde, surtout à ceux qui profitent de notre situation ainsi que nos dirigeants. Par contre tous ont mesurés l'ampleur de la crise, mais aucun n'a cédé à nos actions. Ce qui est grave c'est que ces mémes interlocuteurs sont entrain de continuer de négocier des accords avec certains pays, contraires aux intérêts des agriculteurs et des consommateurs. Accepter cela sans que l'on puisse donner notre accord est inacceptable. Pendant que branche par branche nous acceptons de faire de petits accords vite rognés, nous sommes entrain de nous faire poignardés dans le dos sans réagir. Lorsque nous réaliserons que non content de n'avoir rien obtenu de concret en manifestant, nous serons bien ficelés, pour perdre encore davantage en silence. Nous sommes loin d'un prix rémunérateur pour tous dans la durée, mais proche de notre fin que l'on est entrain de nous préparer. Alors pourquoi avoir manifesté avec un tel acharnement et une telle ampleur pour en arriver la....