« La situation du lait de consommation en France est inquiétante. Il faut cesser de sacrifier le lait de notre territoire au nom de la productivité », a déclaré Emmanuel Vasseneix, président de l'Institut professionnel du lait de consommation (IPLC) lors de l'assemblée générale de l'IPLC et du Syndilait le 2 mai 2012 à Paris.
Le lait de boisson bénéficie d'une image positive auprès des consommateurs français. La profession compte bien jouer sur les nouveaux créneaux, tels que le bio et le lait des régions, pour regagner des parts de marché.
Car les entreprises françaises subissent une concurrence agressive depuis 2008 par les importations venues d'Allemagne et de Belgique. En 2011, elles représentaient 241.900 tonnes. Parallèlement, la fabrication de lait de boisson en France était de 3.589.093 tonnes, soit une baisse 1,5 % par rapport à 2010.
Au-delà de la transformation, l'IPLC et le Syndilait constatent qu'il y a de moins en moins d'achats. « La consommation diminue depuis 2001, a détaillé Anne-Sophie Royant, du Syndilait. Il est nécessaire pour la filière de lancer une action de communication. »
Jim Begg, directeur général de Dairy UK, est d'ailleurs venu illustrer l'efficacité des campagnes publicitaires mises en place en Angleterre et en Ecosse. « Au Royaume-Uni, le lait liquide représente 51 % de la consommation de produits laitiers, contre 14 % en France. 98 % des foyers en consomment chaque jour, a-t-il annoncé. Le déclin de la consommation a été maîtrisé grâce à une campagne de publicité active. »
coût
vendredi 04 mai 2012 - 09h02
transporter du lait liquide coute cher puisqu'on transporte de l'eau. Pouvoir le faire en UK signifierait que le prix de base en France serait vraiment nettement plus bas qu'en Grande Bretagne.