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Lait/Marché à terme

La poudre de lait cotée sur Euronext à partir du 18 octobre

Publié le jeudi 16 septembre 2010 - 11h03

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Le contrat à terrme d'Euronext sur la poudre de lait écrémée va être lancé le 18 octobre 2010. Il permettra aux opérateurs du marché laitier de gérer leur risque de prix dans un contexte de volatilité croissante.

 

« NYSE Liffe va proposer à compter du 18 octobre des contrats de poudre de lait écrémé à dix-huit mois qui vont permettre aux acteurs du marché physique de gérer leur risque de prix, dans le cadre d'un marché laitier de plus en plus volatile en Europe comme dans le reste du monde », a déclaré Nicholas Kennedy, d'Euronext, lors d'une conférence dans le cadre du Space à Rennes.

 

Chaque contrat porte sur 24 tonnes et sera proposé dans les vingt-sept pays de l'Union européenne, a-t-il précisé.

 

Premier marché de dérivés en Europe, NYSE Liffe est le nom commercial désignant les activités de NYSE Euronext sur les marchés dérivés, comprenant les marchés dérivés d'Amsterdam, Bruxelles, Lisbonne, Londres et Paris, ainsi que les marchés à terme aux Etats-Unis.

 

NYSE Liffe lancera également au premier semestre de 2011 des contrats à terme sur deux autres produits industriels, le beurre et le lactoserum.

 

Le contrat de poudre de lait écrémé (SMP) a été conçu comme un instrument financier permettant une gestion efficace du risque de prix face à la volatilité du marché du lait, indique NYSE Liffe dans sa plaquette de présentation. Ce contrat « repose sur la possibilité d'une livraison physique assurant une corrélation optimale entre le marché physique de référence et le contrat à terme », affirme la société.

 

En Europe, il n'y a pas de référence européenne du prix du lait. « C'est ce qu'on va chercher à faire », a déclaré Nicholas Kennedy. Cette cotation répondra à un cahier des charges spécifiques. « Si le produit est plus riche, on ajoute une prime (à cette référence). A l'inverse, s'il est moins riche, il y a une décote », a-t-il précisé.

 

Nyse Liffe a été approché par la filière laitière européenne il y a deux ans, inquiète notamment de l'augmentation croissante de la volatilité des prix et des futures évolutions des subventions agricoles européennes, avec les suites de l'accord de Luxembourg (Pac 2003), a encore expliqué Nicholas Kennedy.

 

 

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