Les éleveurs de la Meuse devront attendre encore un peu avant que la préfète puisse autoriser, à titre expérimental, le tir de prélèvement du loup à l'occasion des battues au grand gibier.
La FDSEA de la Meuse avait saisi la balle au bond, dès la sortie de l'arrêté, en fin de semaine dernière, pour demander à être reçue par la responsable de l'Administration. « Avant d'accéder à ce dispositif, il faut passer par les autres étapes prévues par le plan loup, nous a répondu le représentant de la préfète, indique Daniel Dellenbach, président de la FDSEA. Nous ne pouvons pas brûler les étapes. Dans certains secteurs, des éleveurs ont d'ailleurs d'ores et déjà accès au tir de défense renforcé. »
Dans le département, les attaques ont encore augmenté cet été. 140 animaux seraient touchés par la prédation, dont 70 sont morts, selon la FDSEA. Pour la première fois dans le département, une attaque sur un veau a même été constatée, le 18 août dans la commune de Courcelles-sur-Aire. « Nous saluons la réactivité de l'administration, note Daniel Dellenbach. Et sa volonté de faire cesser les attaques dans notre département. »