«Les financiers sont plus que jamais présents sur les marchés agricoles et leur poids ne va pas baisser», a expliqué mercredi Jean-Loïc Begué Turon, responsable de la cellule de conseil Sigma-terme de Invivo. Il s’exprimait à l’occasion des journées sur les matières premières de l’Association française des techniciens de l’alimentation animale (Aftaa).
«Si demain les bourses perdent 40%, le prix du blé sur les marchés à terme va baisser de 40-50%, a ajouté Jean-Loïc Begué Turon. Les stratégies des financiers sont capables d’emporter le marché, vu les volumes qu’ils ont à gérer. Ainsi, il devient nécessaire, pour l’opérateur qui souhaite se garantir une marge, de bien connaître le fonctionnement de ces opérateurs.»
Mais les financiers qui introduisent de la volatilité et des biais sur les marchés apportent également de la liquidité, un élément indispensable au bon fonctionnement des marchés. Les spéculateurs ont des intérêts à court terme qui garantissant aux opérateurs de trouver une contrepartie pour vendre ou pour acheter à n’importe quel moment.
