Samedi 23 mai, des milliers de citoyens se sont levés à travers le monde contre le géant américain des biotechnologies, Monsanto.
Jeunes, moins jeunes, salariés, retraités, paysans, militants, tous ont exprimé leur opposition à un système agricole qu'ils jugent dirigé par une poignée de multinationales qui tiennent en otage les agriculteurs à coup d'OGM et de pesticides. Et qui menace la santé de tous.
« Profitez, bientôt je vais breveter le soleil », « OGM, j'en veux pas », « Ma santé, pas Monsanto ». Des slogans scandés hauts et forts dans 35 villes françaises. Des appels à manifester avaient été lancés dans plus de 400 villes situés dans une quarantaine de pays.
Occuper l'espace public
De Rio (Brésil) à Ouagadougou (Burkina Faso), les citoyens ont répondu présent. Un demi-millier de personnes ont marché à Ouagadougou contre la multinationale qui a introduit le coton transgénique dans le pays en 2003.
A Paris, la préfecture a annoncé 4.500 manifestants, 6.000 selon l'association Combat Monsanto et le collectif citoyen « Les Engraineurs », organisateurs de la marche. Cette petite poignée de citoyens engagés et bénévoles, constituée en collectif indépendant et autogéré, en est à sa quatrième marche contre Monsanto. « Mobiliser sans étiquette de parti ou d'organisation, s'exprimer pacifiquement en occupant l'espace public », telle est la devise du collectif, explique un des membres.
Au-delà de Monsanto, c'est le traité commercial transatlantique (Tafta) qui est visé et le maintien de l'interdiction des OGM sur le territoire français ainsi que la transparence sur les produits issus d'animaux nourris aux OGM qui sont revendiqués. Avec le sourire et de la bonne humeur, c'est finalement une agriculture agroécologique, relocalisée et rémunératrice pour les agriculteurs, que réclament ces citoyens qui ont marché.
citoyens?
mardi 26 mai 2015 - 18h16
"des milliers de citoyens" cette dénomination sent bon la nov'langue. Le reste est à l'avenant: "avec le sourire et la bonne humeur", c'est sûr, quand ces mêmes individus détruisent des parcelles d'essais, c'est aussi avec le sourire... "collectif indépendant et autogéré", mais indépendant de qui? Bref, de la grosse propagande comme les médias raffolent. Ensuite, que la recherche fuit la France, que l'agriculture française perd des parts de marché, ce n'est pas leur problème. Du moment que c'est citoyen, festif, convivial et durable...