«Les agriculteurs des zones montagneuses rappellent qu’un rééquilibrage des aides économiques de la Pac en faveur de l’élevage, de l’élevage herbager en particulier, est indispensable dans le cadre du bilan de santé», ont souligné la FRSEA et les Jeunes Agriculteurs (JA) du Massif central, vendredi, dans un communiqué.
«Michel Barnier a les moyens d’orienter les soutiens vers les productions les plus fragiles, au travers d’aides ciblées (vaches allaitantes, ovins et lait) et d’un soutien significatif aux hectares d’herbe», affirment les organisations syndicales.
Elles exposent également leurs revendications concernant l'agriculture de montagne, quelques jours avant un colloque sur le sujet, organisé par la FNSEA, le 12 février à Evian (Haute-Savoie).
«Un engagement plus fort, réclamé depuis plusieurs années, devra s’opérer sur les ICHN (indemnités compensatoires de handicaps naturels). Cette revalorisation devra s’accompagner d’une reconnaissance de tous les actifs au bénéfice des ICHN», demandent la FRSEA et les JA du Massif central.
En outre, l'installation et la modernisation sont «deux notions essentielles qui méritent des moyens suffisants pour assurer le renouvellement des générations et la viabilité des entreprises agricoles», affirment-elles.
«Dans les zones montagneuses, l’agriculture demeure souvent le dernier rempart à la désertification. Cette agriculture génère des emplois (plus de 700.000 emplois induits sur le grand Massif central) des produits de qualité et du lien social. Les pouvoirs publics doivent aujourd’hui prendre leurs responsabilités, en soutenant ces zones comme il se doit, sous peine de les transformer en sanctuaire naturel», mettent-elles en avant.
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