Les nouvelles propositions de l'Administration pour la régulation du secteur photovoltaïque « deviennent d'une telle contrainte pour les porteurs de projets qu'on peut se demander si elle n'a pas décidé de tuer dans l'œuf ce qu'elle vient de concevoir », a déploré la Coordination rurale, dans un communiqué.
Les ministres de l'Ecologie, de l'Economie et de l'Agriculture ont récemment précisé le futur cadre de régulation, avec notamment une limitation de la puissance installée chaque année sur le territoire, une baisse des tarifs de rachat de l'électricité avec révision trimestrielle, et le lancement d'appels d'offres pour les projets les plus importants.
« Alors que de grands espoirs avaient été fondés sur l'énergie solaire, (...) il était assez légitime que les agriculteurs s'intéressent à cette production. Certains secteurs comme l'élevage disposent de bâtiments et de terrains qui auraient pu servir de supports à ces projets solaires », explique la Coordination rurale.
« Sachant que l'instruction des projets s'échelonne sur une période de deux ans, certains agriculteurs ont dû engager financièrement des frais d'études et de dossiers pour lesquels ils ne donneront aucune suite en raison des nouveaux barèmes de rachat », poursuit-elle.
« Devant autant d'irresponsabilité et d'incompétence », le syndicat appelle « les agriculteurs à redoubler de méfiance à l'égard des appâts subventionnés et des propositions contractuelles qui fleurissent ».
Lire également :
projet avorte
vendredi 04 mars 2011 - 18h22
bjr, j'avais un projet, courant 2009. sachant que des modifications allaient intervenir avant que ce projet ne voit le jour, j'ai préféré attendre. c'était un projet de 400 à 500 000 €. que je vais économiser, car avec les tarifs actuels, non seulement au bout de 20 ans, je n'aurai pas de retour sur investissement, mais en plus, les frais seront supérieurs aux rentrées. VIVE LE PETROLE ET LE NUCLEAIRE.